Quand un stock de vodka Russe est en danger à l’autre bout du monde…
Nous avions failli réaliser un de nos rêves en juillet dernier, jouer dans une salle avec de l’eau qui monte pendant la partie. Un peu aidé par la météo et les fortes pluies du début de l’été, Fox in a Box avait réussi ce tour de force dans le Bunker. Mais ils avaient préféré nous faire changer d’aventure avec le Labo Zombie plutôt que de nous fournir des masques et tubas. Nous revenons un mois plus tard avec nos palmes et découvrons que tout est redevenu normal, il n’y a plus d’inondation, plus aucune trace d’eau. Nous pouvons entamer au sec notre voyage dans les années 80…
Le bunker
La troisième guerre mondiale est proche, notre équipe d’espions est envoyée dans un bunker en pleine guerre froide, plus attirée par la vodka que par les ogives nucléaires…
Nous descendons des escaliers et arrivons dans un bunker assez joliment décoré. Enfin joliment selon les critères militaires de l’URSS des années 80. Le décor est plutôt crédible, Fox in a Box a su exploiter intelligemment l’espace. C’est un mélange de pierre, béton, camouflage vert (à la réflexion, je me demande pourquoi il faut camoufler le plafond d’un sous-sol) et meubles en bois et métal qui pourraient être d’époque. Différents mécanismes sont visibles, de grandes horloges indiquent d’improbables heures de villes tout autant improbables.
Comme toujours, certains membres de l’équipe se précipitent sur les vêtements présents et décident de les enfiler comme déguisements plutôt que de les fouiller. Ça y est ? C’est bon ? On va pouvoir commencer l’aventure ? Heureusement, la fouille n’est pas très complexe, les premières énigmes s’enchainement bien et sont plutôt fun. Nous avons droit à de la manipulation, des mécanismes, de la collaboration, tout ce que l’on aime. Une énigme occupe simultanément les quatre membres de notre équipe, s’il est sans doute plus intelligent de la faire à moins, nous insistons et notre joyeux désordre fini par payer. Un élément Hi-Tech sert à résoudre plusieurs énigmes et apporte de la continuité dans la mission, c’est assez original et bien vu. Une manipulation sur un étrange meuble ne résiste pas à notre champion de France de Docteur Maboul (et pour répondre à des collègues blogueuses presque traumatisées par cette épreuve, il n’est pas né sur Tatooine ni sur Krypton).
L’espace de jeu n’est pas immense, mais de nombreux allers-retours de pièces en pièces cassent la linéarité et amplifient le stress. L’immersion est appuyée par des musiques et bruitages qui évoluent tout au long de l’aventure.
L’aide est « à la demande » chez Fox in a Box, un bouton est présent sur l’un des murs et c’est aux joueurs d’appuyer quand ils jugent qu’ils sont perdus. Ce bouton se bloque alors pour les dix prochaines minutes, il faut donc bien juger de son éventuelle avance ou de son retard. Le GM nous suit pendant toute la partie et il intervient même sans que nous ne lui demandions, il ne doit pas vouloir que l’on démonte toute sa salle.
Nous désamorçons l’arme nucléaire en 53 minutes dans un final un tout petit peu trop rapide. Certaines énigmes intermédiaires sont étonnements plus complexes que la dernière, c’est un peu dommage mais c’est un détail. Le GM vient débriefer dans la salle, nous avons largement le temps de reparler de notre aventure avec lui.
Cette aventure est très agréable, très ludique et variée, elle rejoint notre classement des très bonnes salles Parisiennes.
PS: Si nous avons encore une fois sauvé le monde et si nous aimons désamorcer des missiles nucléaires au bout de la planète, ne comptez pas sur nous pour aller à Pyongyang…
Cet article a été initialement publié sur polygamer.com, vous pourrez y retrouver les avis des autres membres de l’équipe.
Plus d’informations sur cette salle sur le site de Fox in a Box.
Retrouvez tous nos articles Escape Games, nos avis et conseils sur Paris, la liste complète des enseignes et salles de Paris/IDF et les taux de réussite.
Crédits Photos : © Fox in a Box
Laisser un commentaire