Qui croirait l’histoire d’un roman inachevé dont nous serions les trois héros, personne ? Et pourtant…
Nous pourrions faire simple pour notre sixième visite chez Escape Lab et résumer l’introduction en quatre mots : Immense complexe, différentes enseignes ! Nous pourrions aussi vous renvoyer vers nos précédentes chroniques sans vous expliquer le concept de ce lieu. Mais comme vous êtes sans doute encore plus flemmards que nous, nous allons une nouvelle fois vous décrire cette «enseigne». Les guillemets sont importants, Escape Lab n’est pas à proprement parler une enseigne d’Escape Games, mais un lieu qui regroupe des rooms imaginées par d’autres enseignes ou créateurs de la France entière qui souhaitaient se lancer sur Paris.
Notre salle du jour est une création d’Alexis Moroz, bien connu du milieu escapoludique pour ses précédents Escape Games, particulièrement chez Prizoners. Nous avions d’ailleurs déjà croisé Alexis chez Escape Lab pour la bizarroïde aventure évènementielle «Le secret de Laurence» sur l’alcoolisme.
Le sujet d’aujourd’hui est totalement différent. Notre Game Master nous présente l’histoire, la terre n’est pas à sauver d’un virus ou de zombies, nous devons cette fois sauver un roman ! Une superbe acrobatie scénaristique nous implique même dans l’histoire et me procure un grand sourire alors que je ne suis pas encore entré dans la salle. Ai-je bien compris, sommes-nous vraiment les personnages du livre ?
L’étrange histoire d’Edward Selgorn
Un écrivain vient de mourir sans avoir pu achever son roman. Il manque la fin et sa dernière volonté est qu’il soit détruit. Nous devons tout faire pour empêcher cette destruction, sans quoi…
Nous entrons dans le bureau d’Edward Selgorn, sa bibliothèque, sa table, c’est ici qu’il devait écrire son livre. Nous comprenons vite que nous serons confrontés pendant le jeu à différentes œuvres importantes (ou majeures si vous êtes fans), à différents genres littéraires. Certaines œuvres sautent aux yeux, d’autres demanderont une analyse à froid, une fois sortis de la salle, pour être reconnues. Le décor est plutôt classique, simple, mais crédible. L’ambiance est agrémentée de musiques qui rythment et accompagnent notre progression dans les œuvres.
Les énigmes sont donc toutes construites autour d’œuvres et nous récupérons de nombreux éléments simultanément. Il n’y a aucune difficulté à associer chaque élément d’énigme au genre concerné, étape préalable à la résolution. La salle est donc non linéaire et nous avançons en parallèle. Il n’y a pas de mécanisme high-tech dans L’étrange histoire, mais cela ne nous manque pas. On retrouve des cadenas qui ne choquent pas non plus dans l’ambiance, certains sont même très originaux. Les manipulations sont elles aussi assez originales et plutôt old school. Une longue énigme va occuper Fylo pendant la moitié de l’aventure. Nous sommes tellement absorbés par les casses têtes que nous en oublions presque une constante des Escape Games, le décor n’est pas si simple qu’il n’y paraît…
Notre Game Master communique avec nous par l’intermédiaire d’un livre posé sur le bureau. Chaque aide est précédée d’un petit bruit de frottement de plume sur une feuille, et ce son retentit de temps en temps. Comme à notre habitude, nous préférons jouer avec certains objets plutôt que de les fouiller, nous sommes irrécupérables.
Même si c’est un plus pour cerner les subtilités de l’aventure, vous n’avez absolument pas besoin d’être un grand lecteur pour prendre du plaisir dans cette salle. Elle est agréable, fluide et le thème d’une grande originalité. Un Escape Game classique superbement réalisé. La salle est triplée, vous pourrez donc y aller à trois groupes en simultané.
Cet article a été initialement publié sur polygamer.com, vous pourrez y retrouver les avis des autres membres de l’équipe.
Plus d’informations sur cette salle sur le site de Escape Lab.
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Crédits Photos : © Escape Lab
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