Qu’est-ce qu’on ne ferait pas pour retrouver l’inimitable grognement du Zombie, qui tape avec ses moignons ensanglantés sur la porte métallique d’un bunker…
L’abri est la troisième et dernière aventure de Crack the Egg, elle clôt la quête de l’œuf primordial. Si vous n’avez pas suivi les épisodes précédents de cette enseigne d’Escape Games, sachez qu’ils s’amusent depuis Chinatown – Dans les griffes de la triade avec une étrange quête secondaire. En fin de mission, les équipes peuvent partir à la recherche d’un objet caché dans chaque salle et le rapporter au XXIè siècle. Mais nous en reparlerons plus tard car nous embarquons vers le continent Nord-Américain.
Après San Francisco en 1979 et Berlin en 1920, nous partons cette fois pour le futur, en 2178 précisément, dans une base militaire en Alaska…
L’abri
Une expérience scientifique a dégénéré et la population mondiale est quasi intégralement transformée en zombies. Nous devons pénétrer dans le laboratoire où tout a commencé et trouver un antidote.
Nous descendons les escaliers et entrons assez facilement dans le bunker. Une lourde porte métallique se referme et une fenêtre permet de voir à l’extérieur, tout semble calme. Une visite succincte du lieu permet de découvrir une zone de tir équipée d’un siège et d’un casque VR, le tout permettant de piloter le canon qui surmonte la base. Il y a de la neige et quelques arbres, aucun zombie en vue.
Nous reprenons notre visite des lieux, les décors sont très réussis. Une zone de repos avec un lit de camp militaire, le garde-manger, le système informatique de l’abri avec lequel le GM peut communiquer, et surtout un vieux frigo qui expose fièrement une relique du XXè siècle, une véritable bouteille de Coca Cola en verre ! Nous n’en n’avions jamais vu mais nos grands-parents en parlaient avec la larme à l’œil.
Difficile de savoir depuis quand la base a été abandonnée, nous essayons de comprendre son fonctionnement quand une sirène retentit. Les premiers zombies attaquent et nous les voyons s’acharner sur la porte d’entrée. Une jauge de résistance indique qu’elle cédera dans une soixantaine de minutes, sauf si d’autres zombies rejoignent les assaillants ! L’un de nous se jette sur le canon pour empêcher la vague suivante de s’approcher de l’abri.
Les premières énigmes et mécanismes collent bien au thème et nous devons jongler entre la réflexion et le combat contre les zombies. Comme les générateurs d’énergie sont limités sur la base, nous devons choisir ce que nous privilégions entre nos défenses ou notre progression. L’idée est très bonne mais un peu sous exploitée, nous ne ressentons pas le stress qu’elle pourrait apporter.
Nous atteignons enfin le laboratoire et Crack the Egg s’est fait réellement plaisir à le construire. On y retrouve un mélange de véritables équipements, de mécanismes un peu cinglés que l’on adore et de quoi jouer à tour de rôle. La priorité est de réussir à synthétiser l’antidote, mais on aimerait pouvoir y rester après l’aventure pour y jouer encore et encore, et pourquoi pas réussir à reproduire le Coca. Comme nous aimons toujours autant nous déguiser, nous nous équipons de combinaisons et travaillons comme des chimistes presque sérieux.
L’antidote semble fonctionner au bout de 52 ou 53 minutes, les zombies disparaissent et tout redevient calme. Dans une salle classique nous sortirions victorieux, heureux et fiers d’avoir sauvé l’humanité. Mais ce n’est jamais le cas dans cette enseigne et nous devons nous attaquer à la quête secondaire, l’œuf. Nous avons bien une idée de son emplacement, mais malgré nos tentatives, impossible de le récupérer avant les 60 minutes et la destruction de la base. Nous devrons attendre l’entrée du GM pour le lui subtiliser et donner l’impression d’une double victoire, l’antidote et l’œuf ! Nous sommes toujours partagés sur cette idée et je pense que nous aurions plus apprécié la mission sans cette quête.
Les Virus et Zombies sont très fréquents en Escape Game et il est surprenant d’ouvrir encore aujourd’hui une salle sur ce thème. Mais l’équipe de Crack the Egg a trouvé quelques très bonnes idées pour renouveler le genre. Il y a beaucoup d’imagination, des moyens, mais il manque un petit quelque chose pour générer de la pression, même à trois joueurs. Une excellente salle qui pourrait devenir encore meilleure avec quelques ajustements.
Cet article a été initialement publié sur polygamer.com, vous pourrez y retrouver les avis des autres membres de l’équipe.
Plus d’informations sur cette salle sur le site de Crack the Egg.
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Crédits Photos : © Crack the Egg
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