Le mini MacBook existe, ma fille Alice m’en a fait la surprise hier soir. Digne d’un produit Apple, il est d’un design hors du commun. Plus fin que le MacBook Air, il est aussi beaucoup plus léger.
Apple abandonne provisoirement l’aluminium pour le papier, et en profite pour choisir un orange très iPod nano-chromatique. La coque est façonnée à partir d’une seule feuille, comme tous les portables unibody de la marque. Salué par Greenpeace, il est enfin hautement recyclable.
Être geekette Apple à presque huit ans, c’est à se demander si ce n’est pas héréditaire !


La MacBook mini fermé et ouvert

Détail de l’écran, avec ses 12 couleurs, l’italique et le gras.

Détail du clavier, avec ses touches en ordre alphabétique (surprenant), un immense trackpad multi-touch qui fait toute la largeur, et son grand bouton à droite de la barre espace.
Apple et Microsoft vus du ciel
L’analyse des campus Apple et Microsoft vus de la terre et du ciel réserve de nombreuses surprises. C’est encore plus frappant si l’on a à l’esprit les produits des deux sociétés concurrentes, et leur image dans le public. Le soupçon de subjectivité du geek mac pimente légèrement le tout.
Le terme de «campus» est ici employé dans le sens du regroupement de tous les bâtiments d’une entreprise en un seul lieu, entouré d’espaces verts, comme c’est souvent le cas aux Etats Unis.
1. Adresse du siège
Apple : 1 Infinite Loop, Cupertino. Une adresse qui colle parfaitement à l’image de la société, «Cool».
Microsoft : 1 Microsoft Way, Redmond. Une adresse qui colle parfaitement à l’image de la société, «Maître du monde».

2. Le campus
Apple : Des bâtiments autour d’un jardin, et un semblant de pomme inclinée au centre.
Microsoft : Des bâtiments de tous les côtés, des jardins, et une route au nord-ouest qui devait ressembler au drapeau Windows (tout autour du 1).
3. La signalétique sur le campus
Apple : On dirait OS X.
Microsoft : On dirait Vista (au fait, pour aller au 40, il faut passer par où ?).


4. Division Système d’exploitation
Apple : Beaucoup d’optimisations en ce moment sur la structure de la construction, mais peu de nouveautés visibles.
Microsoft : La route à l’avant de l’immeuble est en cours de travaux pour représenter un «7», nom du prochain Windows. Le reste ne change pas.
5. Division Musique
Apple : Un bâtiment arrondi qui pourrait représenter un piano vu du dessus, avec les touches sur le jardin. Aussi tendance que l’iPod.
Microsoft : Un bâtiment rectangulaire très soviétique. On y retrouve l’inspiration et l’interface du Zune.
6. Division jeux vidéos
Apple : Les bureaux réservés autrefois à la Pippin sont à l’abandon… Mais où sont ils ?
Microsoft : Un immense morpion (tic-tac-toe) vu du ciel pour les bâtiments du sud.
7. Terrains libres
Apple : Il y a un peu de place pour Disney, la toute petite division dessins animés du grand Pixar.
Microsoft : Le futur emplacement de Yahoo est là, mais Jerry Yang refuse toujours d’y emménager.
Sources : Les images satellites sont véritables et proviennent de Google Maps. Les photos des signalétiques sont aussi vraies, elles sont de Code Samuraï et de This is Broken. L’analyse de ces éléments est par contre totalement farfelue…
Le Geek n’a pas toujours été l’ami du poulet
Aujourd’hui synonyme de passionné, avec une forte connotation technologique, le terme «Geek» a très nettement évolué au cours des XIXè et XXè siècles.
Désignant tour à tour les fous, les handicapés mentaux, les monstres de foire, puis les personnes bizarres, décalées. Dans la seconde moitié du XXè, le mot s’applique aux intellos, férus de math et de sciences, puis aux fans de science fiction. Au XXIè, il perd son coté péjoratif, et les geeks assument alors pleinement leur statut.
Mais c’est dans sa période «artiste de cirque 1900» que le Geek est le plus surprenant, car il s’adonne à des exhibitions nu dans une cage. Il effraye les visiteurs en hurlant comme un sauvage, et égorge des poulets avec ses dents et fait semblant d’en boire le sang !
Alors, toujours fiers de vos ancêtres ?
Crédits Photos : © Cottonbro
Steve est en manque d’acrylonitrile butadiène styrène
Comme à chaque keynote Apple depuis maintenant un an, la presse et les sites internet foisonnent de rumeurs sur la santé de Steve. La conférence de mardi prochain devrait encore être analysée, et déclencher des questions sur la vitalité du gourou.
Une simple comparaison sur dix ans de keynotes montre une légère perte de la masse d’acrylonitrile butadiène styrène au niveau du visage et du cou. On peut aussi remarquer un changement très net de coupe de cheveux.
Rien de bien grave donc, c’est une usure normale pour ce type de personnage. Ouf.

Les anciennes aventures de Steve sont ici..
Microsoft à la plage
Pour clore la série estivale des pommes en vacances, voici une dernière réalisation en sable.
Wabon a répondu à mon challenge du logo Windows (dans Apple à la plage). Pour mériter encore plus le titre de Geek Microsoft, il s’est attaqué à l’ancien logo avec les petits carrés, celui abandonné juste après le «formidable» système que fut Millenium.
Même si le sable des plages de Normandie ne se prête pas tout à fait aux châteaux, le résultat est très sympa.
Il reste encore de la place ici pour un pingouin Linux, quelqu’un a le courage ?

Crédits Photos : © Wabon
Le dieu du vent a un Mac
Quand il s’ennuie, Eole s’amuse à dessiner des pommes dans le ciel…
Crédits Photos : © Sébastien Mougey
Apple à la plage
Le château fort en sable est complètement dépassé !
Cet été, à la plage, soyez originaux. Plutôt que de faire le 67è château avec votre seau, osez affirmer votre passion, osez la pomme…
Le matériel nécessaire est légèrement différent. La pelle en plastique orange sera toujours indispensable, mais il faudra lui adjoindre une petite truelle de plage rose. Si si, elle existe, je l’ai trouvée dans les jouets de sable de mes filles. N’oubliez pas non plus votre modèle, une pomme croquée ne s’improvise pas, il faut qu’elle soit parfaite.
Vous lirez inévitablement de l’incompréhension dans les regards des enfants autour de vous, et ce, pendant toute la durée de la réalisation, c’est un dur moment à passer. Une fois «l’œuvre» terminée, vous aurez du mal à justifier cet égarement, et le plus dur restera encore à faire. Il faudra sortir votre appareil et la prendre en photo, mais vous deviendrez alors le Geek mac ultime ! Tout se mérite…

Promis, si quelqu’un fait un Microsoft ou un logo Windows en sable, je l’ajoute ici.
EDIT : Wabon en a fait un !
Crédits Photos : © Sébastien Mougey
L’iPod a-t-il peur du vide ?
Les chiffres de ventes d’Apple du dernier trimestre sont tombés il y a quelques jours, et c’est un délice de Geek (enfin du Geek qui aime le binaire et l’iso-8859-1). Ils ont vendu 11 millions d’iPod, un chiffre excellent mais très classique. En étant plus précis, ce sont 11011000 unités, et là, on pense immanquablement au binaire.
Au petit jeu des conversions, 1101 1000 donne 216 en décimal, D8 en hexa, et surtout Ø en iso-8859-1, soit l’ensemble vide, donc rien, ou presque rien, comme une boîte d’iPod sans chargeur, ni dock, ni étui…
Qui s’est amusé chez Apple à arrondir au millier pour arriver à ce résultat ?
Source : Dossier de presse Apple 21/07/2008
Le dollar informatique à l’heure de l’euro
A l’époque du franc, le dollar informatique était régulièrement autour des dix francs. Les constructeurs mettaient en avant les coûts de transport, de localisation, et les taxes pour justifier cette conversion nettement supérieure au taux de change. Un ordinateur à 1000 $ était donc à 10.000 F chez nous.
Quelques années et quelques euros plus tard, le taux de change est tombé à 1 $ pour 0,63 €, ce qui devrait fortement favoriser les européens. Dans la réalité, le prix du matériel informatique est toujours beaucoup plus élevé sur notre vieux continent.
Voici des comparaisons sur les constructeurs qui font de la vente directe, ceci pour éviter le biais des marges et promotions des revendeurs. Les calculs sont sur les taxes de l’état de New York, soit environ 9 % (les prix des sites US sont hors taxes).

La moyenne se situe donc autour de + 35 %. La palme est pour Apple sur l’iPod nano et Logitech sur la MX Revolution, avec une «parité» dollars HT / euros TTC, ce qui porte l’écart à + 46 %. Cette parité est souvent appliquée par les fabricants sur les produits de quelques centaines de dollars.
Pour être totalement juste, l’écart par rapport au taux de change n’est pas intégralement à imputer aux constructeurs, puisque nous comparons ici des prix TTC en dollars (9 % de taxes) avec des prix TTC en euros (19,6 % de taxes). Tout dépend si l’on chercher à exprimer la différence de coût pour un acheteur ou la différence de marge pour un constructeur. En reprenant le calcul coté constructeur, Apple ne fait pas 47 euros de marge supplémentaire sur un iPod nano en Europe, mais 30 euros. L’acheteur français, lui, débourse bien ces 47 euros de plus que l’américan…
Que faire d’Office 2008 Mac ?
Il n’y a pas que le MacBook Air qui entre dans une enveloppe…
Dernier logiciel majeur à basculer sur Mac Intel, la suite Office 2008 était attendue avec impatience par de nombreux utilisateurs des versions précédentes. Alors qu’Office 2007 sur Windows était une catastrophe, avec son ruban inutilisable et sa lenteur à s’arracher les cheveux, la Mac BU (le département chargé des développements Macintosh chez Microsoft) nous promettait une version rapide et sans les fioritures inutiles de sa cousine sur PC.
Enfin disponible en janvier 2008, cette nouvelle version fut logiquement décortiquée par de nombreux sites et magazines. Divers tests dans les mois suivants ont montré soit une accélération, soit une dégradation des performances, suivant les utilisateurs et leur usage. Difficile alors de se faire une opinion sans basculer soi-même sur la nouvelle version.
Après cinq mois d’usage quotidien, le constat est franchement mitigé. La rapidité n’est pas au rendez-vous, et l’on se demande comment une version native Intel peut être plus lente qu’une version Power PC émulée par Rosetta, le tout sur un Mac Pro Xeon Quad. L’ouverture de documents en mode compatible (anciennes versions d’Excel sans conversion en xlsx par exemple) est laborieuse, alors que c’est pourtant l’usage le plus fréquent. La stabilité n’est pas non plus exceptionnelle, même si les mises à jour successives améliorent un peu les problèmes.
Pour tenir les délais, Microsoft a préféré limiter les développements, et certaines parties d’Office 2004 ont été abandonnées. Les macros Visual Basic disparaissent par exemple, la compatibilité Office PC n’est alors plus totalement assurée. C’est aberrant quand Open Office arrive lui à conserver une partie des macros, et c’est encore plus surprenant quand Microsoft communique sur la réapparition du Visual Basic dans les prochaines versions d’Office Mac (2012 ?).
Entourage reste néanmoins le meilleur client de messagerie sur Mac, mais a maintenant une fâcheuse tendance à vouloir réindexer la base mail quand bon lui semble, avec sa «Mise à niveau de l’identité». Pas de différence de réactivité entre la 2004 et la 2008, c’est regrettable.
Il est pour le moment donc judicieux de rester sur Office 2004, mais dès que les formats docx et xlsx commenceront à circuler, nous n’aurons pas le choix, c’est dommage… Microsoft profite encore une fois de sa rapidité à atteindre la masse critique pour imposer ses formats, et donc ses logiciels.
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