Relecture d’un document Apple de janvier 1996
Onze ans plus tard, c’est un véritable régal, entre d’étranges similitudes avec aujourd’hui et une belle exagération d’Apple. Quelques morceaux choisis, traduits et commentés.
Les Mac gèrent réellement le plug-and-play
Même si vous avez un PC plug-and-play, ajouter un périphérique est toujours plus difficile qu’avec un Mac. Comparons l’ajout d’un disque dur :
– Sur Mac, éteignez l’ordinateur, ajoutez le disque sur un port SCSI, allumez l’ordinateur.
– Sur PC, éteignez l’ordinateur, ouvrez-le, réglez le nouveau disque IDE sur Slave, trouvez un connecteur IDE libre, reliez-le au disque, trouvez un câble d’alimentation libre, reliez-le au disque, fixez le berceau et la façade au nouveau disque, fixez le disque dans le boîtier, refermez le PC, allumez le, entrez dans le BIOS avant le démarrage de Windows 95, configurez le disque dans le BIOS avec le nombre de cylindres, de têtes, de secteurs, sortez du BIOS, redémarrez sous MS-DOS, exécutez fdisk, indiquez le nombre de partitions, redémarrez sous Windows, formatez le disque…
Un exemple de parfaite mauvaise foi de la part d’Apple, qui comparait l’installation d’un disque externe sur Mac à un disque interne sur PC, qui oubliait les réglages de l’id SCSI et du formatage sur Mac, même si effectivement, l’opération était et reste toujours plus rapide. Et tout ça pour finir quelques années plus tard avec des disques IDE et SATA comme tout le monde…
La gestion des disquettes est plus simple sur Macintosh
Quand vous insérez une disquette, son icône apparaît automatiquement sur le bureau. Rien ne se passe sur un PC.
Nous pouvons aujourd’hui faire le parallèle avec les clés USB. L’icône apparaît sur le Mac, et rien ne se passe sur le PC. Enfin pas tout à fait, il y a une série d’alertes signalant qu’un nouveau périphérique a été reconnu, qu’il va être disponible, qu’il est disponible. Pour éjecter une clé sur XP, il faut bien sûr cliquer sur l’icône «Déconnecter le matériel», choisir le périphérique, puis attendre «Vous pouvez retirer le périphérique en toute sécurité». Sur Vista, c’est comment ?
Les ordinateurs Macintosh sont mieux équipés que les PC
Il est de coutume de croire que les Mac sont plus chers que les PC. Mais la comparaison prouve le contraire.
Sur un PC, il faut rajouter un carte réseau (95$), une carte SCSI (89$), un logiciel équivalent à Apple Script (99$), l’équivalent de l’ADB pour ajouter facilement des périphériques (non disponible), une synthèse vocale et une reconnaissance vocale (249$), une entrée vidéo (429$), un système de vidéoconférence (999$). Il faut donc ajouter presque 2.000 $ d’équipements pour obtenir ce qui est présent dans un Power Macintosh.
Sans commentaire !
Les Macintosh sont plus rapides
Des tests indépendants prouvent que les Power Macintosh basés sur le PowerPC surpassent les machines comparables basées sur le Pentium. Le PowerPC est au début de son cycle de développement, et sera de plus en plus rapide pour un coût moins élevé. Les processeurs CISC comme le Pentium sont au contraire en fin de vie, et les rendre plus rapides sera de plus en plus cher.
Evidemment, c’est dur à avaler, il faut bien retourner nos vestes. Après avoir critiqué le Pentium et adoré notre RISC ultra puissant, nous sommes sur Mac Intel, et très contents…
Les logiciels ne se lancent qu’une fois sur Mac. Sur Windows, ce peut être plusieurs fois
Si vous double-cliquez sur une application sur Mac et qu’elle est déjà lancée, vous allez retourner dans cette application. Windows va généralement lancer un nouveau logiciel à chaque fois, ce qui est déstabilisant et très consommateur de mémoire.
Toujours pas de changement, sauf si le développeur a fait l’effort de le faire. Une catastrophe pour la stabilité de Windows.
Les fichiers restent liés à leur application sur Mac, pas sur PC
Double-cliquer sur un document ouvre automatiquement le logiciel qui l’a créé sur Mac, ce n’est pas si simple sur Windows. Cela signifie que double-cliquer ouvre parfois le bon logiciel et parfois pas. …déplacez le logiciel et Windows ne pourra plus le lancer…
Pas beaucoup de changement, il manque toujours cruellement sur PC l’information du «créateur» si chère à nos Macs. Il est ainsi possible d’avoir un jpeg qui s’ouvre sur Photoshop car il a été créé par Photoshop, un autre par Aperçu, un troisième par iView MediaPro, etc. Pas sous Windows.
Enfin, déplacer un logiciel sous Windows, quelle idée !
Les dossiers sont automatiquement re-triés quand vous ajoutez un document sur Mac, pas sous Windows
Quand vous ajoutez un fichier à un dossier, Mac OS sait automatiquement où insérer le nouveau fichier, le dossier restera trié selon votre choix. Sous Windows, il apparaîtra toujours à la fin, jusqu’à ce que vous forciez le tri.
Encore une fois, pas de changement notable, non ?
Il est plus simple de saisir des caractères spéciaux sur Macintosh
Les utilisateurs veulent pouvoir saisir facilement les caractères qui ne sont pas directement sur le clavier, comme les puces ou les copyrights.
Sur Mac, c’est toujours Alt+C pour un © ou Alt+. pour une puce. Sur Windows, Alt+0252, non, Alt+0248, non, Alt+0242, encore raté ! Petite évolution tout de même pour le copyright, Ctrl+Alt+C sur Word, pas mal !
Vous pouvez acheter un Macintosh et être toujours compatible avec MS-DOS, Windows 3.1 et Windows 95
L’ordinateur personnel le plus compatible sur le marché est le Power Macintosh 6100/66 DOS, car c’est le seul à faire fonctionner MS-DOS, Windows et Mac OS.
Belle pirouette pour vendre un Mac équipé d’une carte Pentium. Attention car onze ans plus tard, Boot Camp arrive…
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