Grand succès littéraire dans toute l’Europe, la trilogie de Stieg Larsson a été le sujet principal de ces derniers mois chez les amateurs de romans policiers, et ce plus particulièrement depuis la parution du troisième tome en France.
Son auteur, un suédois décédé après avoir remis les manuscrits à son éditeur, était visiblement un véritable fan d’Apple. En plus d’être très agréables à lire, les 1900 pages des trois romans sont truffées de références aux ordinateurs Apple de l’époque (2002-2004).
Quelques extraits surprenants pour le Geek Mac :
«Le sac à dos contenait son Apple iBook 600 blanc avec son disque dur de 25 Go et 420 Mo de mémoire vive, fabriqué en janvier 2002 et pourvu d’un écran 14 pouces. Quand elle l’avait acheté, c’était le fin du fin de chez Apple.»
«Elle opta, on pouvait s’y attendre, pour le meilleur choix possible : le nouvel Apple PowerBook G4 à 1 GHz, coque en alu et doté d’un processeur PowerPC 7451, AltiVec Velocity Engine, 960 Mo de RAM et d’un disque dur de 60 Go. Il avait BlueTooth et un graveur CD et DVD intégré. Il avait surtout le premier écran 17 pouces du monde des portables avec une carte graphique Nvidia et une résolution de 1440 x 900 pixels qui ébahissaient les adeptes des PC et déclassaient tout ce qu’on pouvait trouver d’autre sur le marché.»
Dans le tome 1, on peut compter pas moins de 30 citations de produits Apple (22 iBook, 7 PowerBook, 1 G3), contre 3 PC (1 Toshiba, 1 Dell, 1 IBM).
Le tome 2 fait encore mieux, avec 33 produits Apple (15 iBook, 16 PowerBook, 2 G3), contre 4 PC dont un sublime «Antique PC Windows 95» (1 Toshiba, 1 Compaq, 1 Dell, 1 Windows 95), et deux citations d’un Palm T3 (qui sera très important dans le roman suivant).
Le dernier tome voit donc une très nette augmentation du Palm avec 11 citations. Apple est toujours devant avec 14 présences (10 iBook, 4 PowerBook), et il n’y a qu’un IBM PC. Je crains cependant de ne pas avoir tout relevé dans ce tome.
Quand Stieg Larsson ne parle pas de Mac, il fait boire du café dix fois par jour à ses héros (quel étrange pays la Suède) ! Que ceux qui n’aiment pas Apple, ou simplement les ordinateurs se rassurent, ces romans restent lisibles et ne sont pas réservés aux technophiles…
Tome 1
– iBook p. 112, 147, 176, 181, 223, 259, 280, 306, 310, 315, 317, 327, 367, 383, 389, 394×2, 405, 420, 520, 526, 529
– PowerBook p. 223, 276, 338, 345, 383, 536, 552
– Mac G3 Fixe p. 223
– PC Toshiba p. 223
– Dell p. 122
– IBM p. 516
Tome 2
– iBook p. 193, 198, 315, 320, 327, 330, 357×2, 358, 401, 450, 455, 588, 602, 605
– PowerBook p. 29×2, 36, 81, 86, 118, 181, 182, 194, 206, 428, 433, 453, 588×2, 602
– PowerMac G3 p. 198, 258
– Toshiba p. 116
– Compaq p. 295
– Dell p. 418
– Palm Tungsten T3 p. 588, 630
– Antique PC Windows 95 p. 591
Tome 3
– iBook p. 65, 66, 67, 104, 128, 156, 159, 188, 502, 510
– PowerBook p. 315, 377, 471, 638
– Palm Tungsten T3 p. 21, 41, 280, 312, 315, 350, 470, 472, 502, 660, 661
– IBM p. 515
Galleon dit
Ce livre est vraiment excellent, et il y a effectivement du mac à toutes les pages !
Lisbeth dit
Parution d’une enquête sur Millénium le 15 octobre 2008, Le Mystère du quatrième manuscrit par Guillaume Lebeau aux éditions du Toucan.
jdautz dit
Il a peut-être été payé pour ça ? (rabat joie)
Ce que j’aime bien en tout cas, c’est le côté rationnel et crédible de l’informatique dans ces romans. S’il n’est pas un spécialiste, il a su poser les questions et comprendre les réponses.
Par exemple c’est plus facile de faire des miracles en hacking… quand on a un accès physique dans la place et non pas comme dans les feuilletons américains ;)*
Et puis honêtement, regardez dans les reportages avec quoi les journalistes travaillent souvent.
RemiB dit
Même que le film est super maxi bien (et les phases de hacking sont “crédibles”)